La communication au quotidien.

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Problème ou excuse ?

A minuit trente, ce jour-là cette maman sympathique et dans l’acceptation du rythme décalé de sa fille, attend encore cinq minutes pour voir si celle-ci va spontanément aller se coucher. Sans étonnement, elle ne le fait pas. Malgré son agacement, peut-être un peu de colère elle va voir sa fille et lui demande de se coucher.

La réponse ne se fait pas attendre. Répétitive. « Je n’ai pas sommeil, je n’arrive pas à dormir. Cela fait des mois. »

Cela fait des mois effectivement. Sans qu’il y ait de problème de santé particulier. La conclusion, au bout de ces quelques mois, est simple : Le sommeil, le coucher est devenu un enjeu entre mère et fille. D’abord un jeu psychologique que la mère a désamorcé en diminuant la pression. Puis une habitude de vie.

Et enfin une bonne excuse. « Je n’arrive pas à dormir DONC je ne vais pas me coucher. »

Une bonne excuse ? Pas un problème ?

Oui, une bonne excuse, car si le sommeil était un problème la discussion serait toute autre. Elle serait orientée vers la résolution de ce sommeil qui ne vient pas. Elle serait orientée vers l’hygiène de vie. Un peu de maturité aiderait à supporter la frustration de devoir quitter les écrans et l’hyperstimulation des jeux, des échanges qui portent le taux d’adrénaline au plus haut et la stimulation visuelle au plus fort. De trouver un livre, une musique douce pour laisser le corps se préparer au sommeil. Accepter de lâcher prise. Apprendre à apaiser l’anxiété de la journée, latente.

Cela serait orienté vers la compréhension de ce qui se passe pour cette adolescente dans la difficulté à trouver le sommeil. Il y aurait un dialogue d’Adulte à Adulte et non d’un Parent normatif, éducatif à un Enfant Rebelle.

Cela veut-il dire que tous nos adolescents, jeunes adultes sont dans l’énergie à se trouver des excuses pour justifier que rien ne change ?

Bien sûr que non. L’insomnie, les problématiques de sommeil sont des réalités médicales. Il peut y avoir la nécessité de consultations médicales, de suivi ou de traitement mais ce n’est pas le propos de cet article. Ici, il s’agit plutôt de repérer en tant que parent, si mon enfant a un problème qu’il identifie comme tel et pour lequel il demande de l’aide ou s’il fait preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve pour satisfaire son besoin de plaisir immédiat sans frustration aucune. Cela pour aider le parent à se positionner dans la bonne discussion, à confronter l’adolescent, lui montrer qu’il n’est pas dupe de ce jeu et surtout, surtout arrêter de se mettre dans des états d’agacement qui rendent l’adolescente totalement indifférente sauf en cas de conflit ouvert qui se terminera par la coupure d’internet sauvage ! (Par exemple.)

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